À l’ère de l’IA, comment le marketing digital (re)devient humain
Nantes, septembre 2025 — Disons le sans détour : tout ce qu’on croyait savoir sur le SEO est chamboulé. Entre les résultats 0‑clic et les chatbots qui chuchotent désormais les réponses… notre job de marketeur a changé de visage.
Ce qui sort du lot aujourd’hui, c’est le contenu conçu non pas pour être trouvé, mais pour être compris, cité, valorisé par les intelligences artificielles.
Notre agence de communication digitale, née à Nantes il y a 30 ans, a fêté son anniversaire cette année. Nous avons été acteurs et témoins de cette désormais longue histoire du web.
Géoptimisé plutôt que classé haut
Le GEO (Generative Engine Optimization), vous en avez entendu causer, mais vous comprenez vraiment ? C’est simple : les moteurs d’IA ne classent pas, ils répondent.
Votre paragraphe structuré peut se retrouver recopié, reformulé, cité dès la première phrase d’une réponse. Fini le “1er résultat”, bonjour la “citation directe”. On repart de zéro, avec une exigence nouvelle : être utile immédiatement, compréhensible instantanément.
Et ce changement, il n’est pas purement technique. Il redonne de l’importance à l’intention éditoriale, à la manière dont on structure la pensée. C’est une forme de rééducation pour le marketing digital. On ne pense plus juste à plaire à l’algorithme, mais à se faire comprendre d’un réseau neuronal. Et ça, c’est un terrain où l’expérience fait toute la différence. Passionnant, non ?
Ces startups qui mesurent votre IA -visibilité
Vous pensez savoir comment votre marque se voit sur le web ? Pensez plutôt à comment elle est citée par un assistant conversationnel. Des outils comme Athena, Profound et Scrunch AI font ça : ils chassent les citations, notent les sentiments, cartographient les concours de formulations. C’est brut mais efficace. Depuis qu’on les teste dans l’agence, j’ai l’impression d’avoir découvert un radar du XXIᵒ siècle.
Leur apport est crucial : ces plateformes permettent une véritable mise en lumière de ce qui se dit, non pas sur votre marque, mais à partir de votre marque. Les données issues de ces outils alimentent nos audits stratégiques. Elles offrent à nos clients un miroir numérique fiable sur leur empreinte conversationnelle. Et dans ce méta-web qui se dessine, c’est déjà un avantage compétitif.
Réponses à la place des clics : l’AEO (Answer Engine Optimization)
Avant, on visait la première position sur Google. Aujourd’hui, on mise aussi sur la première phrase d’un chatbot, ou au moins d’être cité ! En peaufinant nos FAQ, nos définitions métiers, on a obtenu des apparitions directes dans ChatGPT, Gemini… sans le moindre clique. C’est le summum du SEO utile, presque invisible — mais toujours précieux.
L’AEO oblige à changer d’échelle : on passe de la course aux backlinks à la qualité de la formulation et du contenu. Il s’agit de prévoir comment une IA va comprendre, synthétiser, et réutiliser une réponse. En pratique, cela veut dire réécrire, simplifier, modéliser les savoirs. Un travail d’orfèvre que nos rédacteurs connaissent bien.
Moins de trafic organique, plus de valeur humaine
Oui, on perd des clics — jusqu’à 40 % selon certains médias — parce que l’IA donne la réponse avant que vous cliquiez. Mais vous savez quoi ? Cela nous force à proposer autre chose : des expériences, un contenu qui touche. désormais, on aligne textes, visuels, podcasts, newsletters… pour “rester vivant, humain, attractif”, même sans un lien de retour.
Et c’est souvent dans ces moments là qu’on retrouve le sens profond de notre métier. Réconcilier fond et forme. Repenser la proximité à l’échelle d’une conversation entre humain et machine. Une conversation dans laquelle vous, votre voix, votre ton, doivent continuer d’exister.
En France, on accélère — dans la nuance
Vos prospects ne cherchent pas tous la même chose : certains veulent comprendre (intention informationnelle), d’autres veulent comparer (intention commerciale), et certains sont prêts à agir (intention transactionnelle). Adapter vos contenus à chacune de ces logiques, c’est répondre aux vraies questions. L’IA le comprend, et vous aussi devez vous y prêparer.
D’après un sondage, 70 % des CMOs français vont intégrer l’IA dans leurs stratégies SEO d’ici la fin de l’année — c’est massif. Mais ce que peu disent, c’est qu’on ne peut pas le faire en mode “répétition de mots-clés”. Le SEO qualitatif, avec des entités riches comme marketing conversationnel, optimisation vocale, IA inclusive, c’est ça qui fait la différence. Nous, on l’intègre depuis bien avant que cela ne devienne une mode.
La spécificité française, c’est cette exigence de rigueur. Ce besoin de relier les nouvelles pratiques à une culture du contenu éditorial exigeant, pertinent, ancré dans le réel. Et cette posture, on la retrouve dans chaque livrable que nous remettons. Ça ne se voit pas toujours, mais ça se ressent durablement.
Ce que recherchent vraiment vos clients (intentions de recherche).
LSI et entités : l’antidote à la répétition
Pourquoi l’IA extrait-elle certains contenus plutôt que d’autres ?
Parce qu’elle priorise les formats bien structurés, les phrases simples, les sources fiables, les réponses synthétiques. Ce sont ces critères que nous intégrons dès la conception éditoriale.
Ceux que l’on appelle LSI (mots apparentés sémantiquement : stratégie omnicanal, expérience utilisateur dynamique) et les entités Google (référencement naturel, consultant digital, contenu structurant), c’est notre langage. On ne répète pas “marketing” à l’envie. On décline, on nuance, on rend visible — pour l’IA comme pour les vrais lecteurs.
Les outils que nous utilisons vont au-delà de l’analyse lexicale. Ils plongent dans la structure profonde des textes. Ils valident les intentions, les corrélations, la proximité sémantique. Et ça change tout. Car un contenu bien calibré aujourd’hui, c’est une visibilité assurée demain.
Crédibilité avant tout — même dans un monde où l’IA est présente partout
N’oublions pas l’essentiel : cette technologie marche parce qu’elle apprend sur des contenus crédibles. Si vous balancez du texte bâclé, ça ne passera pas. L’IA valorise ce qui est cohérent, vérifiable, humain.
C’est le moment de faire mieux que la simple optimisation : enclencher une stratégie basée sur l’expertise, la nuance, la vérification — la valeur.
Cette longévité qui fait la différence
Quand je regarde nos trois décennies d’aventure (notre agence web a été créé en 1995, la préhistoire du web !), je me dis qu’on a vécu tous les virages : du SEO à la fin des cookies, de l’optimisation des liens à l’optimisation conversationnelle.
On se souvient des débats sur la longue traîne, des premiers tests A/B en display, et maintenant, on corrige nos contenus pour que Gemini ou Claude nous reprennent bien. On est littéralement “vintage-modern” — et ça fait notre force.
Cette durée nous donne aussi une certaine sagesse : ne pas se précipiter, ne pas gober le buzz, mais tester, mesurer, ajuster. Parce que ce n’est pas le dernier outil qui fait le résultat. C’est la vision derrière. Et ça, on l’a forgée année après année.
Rester humain malgré l’IA
Oui, on produit pour des algorithmes. Mais ce sont des humains qui lisent, qui cliquent, qui ressentent. Soignez vos messages, variez les rythmes de vos phrases, glissez une anecdote.
C’est ce genre de moment qui nous rappelle pourquoi on fait ce métier. Et pourquoi il faut continuer à lui donner du sens. Même dans un monde dopé à l’IA, même après trois décennies d’expertise technologique.
Passer à l’action sans attendre
Ma page est-elle IA-ready ?
- Ai-je structuré mes contenus avec des titres et des listes ?
- Est-ce que je réponds à une vraie question que se pose mon client ?
- Mes sources sont-elles fiables et à jour ?
- Est-ce que mon contenu est compréhensible hors contexte ?
- Est-ce qu’un assistant IA pourrait facilement le citer ?
Envie de booster votre SEO ?
Récapitulons : le SEO d’hier ne suffit plus. Aujourd’hui, vous devez être structuré (GEO), cité (AEO), crédible, sémantique, humain. Et c’est cette combinaison qui vous permettra de réapparaître, même quand la recherche change radicalement.
Nous avons été parmi les “early adopters” de l’IA dans le marketing digital, bien avant l’apparition de ChatGPT. Pour aller plus loin, nous analysons avec précision les performances SEO actuelles de nos clients et leur visibilité au sein des réponses IA. Cette approche nous permet de détecter les forces invisibles, mais aussi les failles délicates qui freinent leur portée organique dans les réponses assistées par l’intelligence artificielle.
Et si vous êtes prêt à remettre votre stratégie SEO sous le prisme de l’IA — avec maîtrise, nuance et performance — on serait ravis de vous aider. Un audit sur-mesure ? Discutons-en ?